Droit de la famille

Comment résoudre les conflits familiaux avec l’aide d’un avocat ?


Maître Hélène Poulou accompagne les personnes confrontées à des conflits dans le domaine privé. Pour répondre aux besoins de ses clients, son cabinet d’avocats met à profit une expertise reconnue et des compétences spécialisées.

Elle intervient notamment dans les procédures de divorce, ainsi que dans l’ensemble des contentieux liés à l’exercice de l’autorité parentale, tels que :

  • la résidence des enfants
  • le droit de visite
  • le versement d’une contribution à l’entretien et à l’éducation (ou pension alimentaire)

Maître Hélène Poulou prend également en charge :

  • les démarches d’adoption
  • les litiges successoraux
  • les demandes de changement de nom
  • la liquidation des régimes matrimoniaux et la définition de leurs modalités

Séparation et droit de la famille : protection de vos intérêts

Les procédures de divorces

Le divorce marque la séparation définitive d’un couple marié. Au-delà de la séparation physique des ex-époux, il entraîne de profonds changements concernant leurs biens et leurs enfants. Maître Hélène Poulou met son expertise à votre service pour vous accompagner tout au long de la procédure de divorce.

Son intervention, en tant qu’avocat spécialisé en droit de la famille, permet de faciliter la gestion des difficultés liées à cette situation complexe.

Maître Hélène Poulou vous assiste à chaque étape de votre divorce :

  • elle vous conseille dès le dépôt de la requête en divorce
  • elle vous représente lors de l’audience de conciliation
  • elle assure le suivi de l’assignation en divorce
  • elle vous accompagne lors de l’audience devant le juge aux affaires familiales

Par ailleurs, elle vous aide à choisir la forme de divorce la plus adaptée à votre situation personnelle.

Le divorce pour altération définitive du lien conjugal peut être invoqué lorsque les époux n’ont plus de vie commune depuis au moins deux ans. Dans ce cas, chaque partie peut engager une procédure de divorce. Cette démarche nécessite de prouver la rupture effective de la vie commune.

Seul le juge aux affaires familiales est compétent pour prononcer le divorce. L’autre époux ne dispose d’aucun droit d’opposition à cette décision. Cette procédure offre ainsi un moyen simplifié de divorcer, même en cas de refus de l’un des époux.

Le divorce par acte d’avocat, aussi appelé « divorce à l’amiable », est la procédure la plus répandue. Sa popularité s’explique par sa rapidité et son coût réduit, tout en permettant de résoudre efficacement les conflits. Cette forme de divorce repose sur un accord mutuel entre les deux époux, qui en définissent les termes avant l’audience. Cet accord est ensuite formalisé par une convention de divorce.

Le divorce sur acceptation du principe de la rupture du mariage est une solution adaptée aux époux qui souhaitent divorcer à l’amiable, mais qui ne parviennent pas à trouver un accord sur les effets de leur séparation. Les désaccords peuvent porter sur des questions essentielles, comme la garde des enfants, la pension alimentaire ou encore le partage des biens.

Cette procédure permet de mettre fin au mariage tout en évitant d’aggraver les conflits, en se concentrant uniquement sur l’acceptation du principe de la rupture, sans nécessiter un accord complet sur ses conséquences.

Le divorce pour faute est la procédure la plus longue et la plus coûteuse parmi les formes de divorce conflictuel. Elle implique que le juge tranche sur la réalité des fautes alléguées.

Pour être engagée, cette démarche doit suivre des étapes précises : elle commence par l’envoi d’une requête, suivie d’une audience de conciliation, d’une assignation en divorce, puis de séances d’échange de conclusions, avant d’aboutir à la décision du juge.

Si la faute est reconnue, l’époux fautif peut être condamné à verser des dommages et intérêts à son ex-conjoint.

Séparation et désaccords : le rôle des avocats et du juge

Les conséquences


Une procédure de divorce entraîne des conséquences juridiques tant sur la vie familiale que sur la situation financière. Il est essentiel, dans la mesure du possible, de trouver un accord pour éviter les conflits. L’absence d’entente rend nécessaire l’intervention d’avocats et d’un juge pour trancher les désaccords.

La même démarche s’applique en cas de séparation de partenaires pacsés ou de rupture de concubinage, dès lors qu’il existe des intérêts communs et/ou des enfants à prendre en compte.

Les aspects financiers

La séparation du couple marié

Les droits des époux lors de la séparation

La liquidation du régime matrimonial

Le divorce a aussi pour conséquence la liquidation du régime matrimonial. Les biens des époux pourront être partagés à l’amiable ou, à défaut, au moyen d’une procédure judiciaire. Le partage se fait généralement sur la base du régime matrimonial stipulé dans le contrat de mariage.

En principe, les époux reprennent leurs biens personnels et reçoivent chacun une partie de leurs biens communs. Il en est de même en cas de séparation de partenaires pacsés, ou de concubinage en présence d’intérêts communs. L’avocat vous aide dans la procédure de partage et la liquidation de l’indivision.

Assurer l’équité économique après un divorce

La prestation compensatoire

La prestation compensatoire vise à réduire les déséquilibres financiers résultant d'un divorce en fournissant un soutien financier à l’ex-conjoint qui subit une perte de niveau de vie.

Elle peut être versée sous forme de capital ou de rente, et sa détermination repose sur plusieurs critères, tels que la durée du mariage, l’âge et l’état de santé des époux, ainsi que leur situation professionnelle et patrimoniale. Les juges ont une grande latitude pour fixer le montant de la prestation, en tenant compte de l’évolution prévisible des ressources et des besoins des ex-conjoints.

Cette mesure vise à compenser les disparités économiques entre les parties pour assurer une certaine équité post-divorce. Il existe 3 méthodes de calcul permettant d’estimer approximativement le montant de la prestation compensatoire :

  1. 1/3 de la différence des revenus annuels par ½ de la durée du mariage : il s’agit de déterminer la différence de revenus annuels de chacun des époux. Cette différence est ensuite divisée par 1/3 et multipliée par ½ de la durée du mariage.
  2. L’unité de mesure : il s’agit de diviser par deux la différence de revenus mensuels entre les époux. Le nombre obtenu constitue l’unité de mesure. Puis, en fonction de l’âge du créancier et de la durée du mariage, des points sont attribués et multipliés par 3 mois de compensation. Il s’agit de l’unité de compensation. Cette unité est alors multipliée par l’unité de mesure.
  3. 20 % de la différence des revenus annuels multiplié par 8.

Les différents moyens de rompre un pacs

La séparation du couple pacsé

La rupture d'un PACS peut être effectuée par quatre moyens principaux : mariage, décès, déclaration conjointe ou décision unilatérale.

Mariage ou décès : la dissolution est automatique.

Déclaration conjointe : les partenaires doivent notifier l’officier de l’état civil ou le notaire ayant enregistré le PACS.

Décision unilatérale : le partenaire souhaitant rompre le PACS doit en informer l’autre via un commissaire de justice et notifier l’officier de l’état civil ou le notaire.

Les conséquences incluent le partage des biens selon le régime choisi (indivision ou séparation de biens) et peuvent entraîner des implications fiscales. Pour les enfants, les dispositions restent semblables à celles d’une séparation classique, avec des mesures relatives à l’autorité parentale et aux pensions alimentaires.

La question des enfants

La séparation du couple parental

L'autorité parentale

La protection de l’enfant dans les situations exceptionnelles


L’autorité parentale est exercée conjointement par les deux parents, qu’ils soient mariés, pacsés, en concubinage ou séparés. Cette responsabilité inclut la prise de décisions concernant la santé, l’éducation et le bien-être de l’enfant.

En cas de circonstances exceptionnelles, un parent peut se voir attribuer l’autorité parentale exclusive. Cela peut survenir si l’autre parent est incapable de manifester sa volonté, en cas de décès de l’un des parents, ou si l’intérêt supérieur de l’enfant le justifie. Les critères pris en compte incluent la stabilité, la disponibilité et la capacité du parent à s’occuper de l’enfant.

Le retrait de l’autorité parentale est une mesure grave, décidée par un juge, soit civil soit pénal. Elle peut être prononcée en cas de désintérêt manifeste du parent, de mise en danger de l’enfant, ou suite à une condamnation pour crime ou délit. Cette décision vise à protéger l’enfant en le plaçant sous la responsabilité exclusive de l’autre parent ou d’une autorité compétente.

Désaccord parental et intervention du juge

Le droit de l'hébergement et de visite

Si les parents séparés s’accordent, dans l’intérêt de l’enfant, sur le lieu de résidence de celui-ci et sur les modalités du droit de visite et d’hébergement du parent chez qui ne réside pas l’enfant, le juge homologuera la teneur de cet accord.

Dans le cas d’un désaccord entre les parents, le lieu de résidence de l’enfant et le droit de visite et d’hébergement du parent chez qui ne réside pas l’enfant sont fixés par le juge, à la demande de l’un ou de l’autre des parents, en fonction avant tout de l’intérêt de l’enfant, tout en tenant compte des disponibilités des parents. Le juge prend des mesures permettant de garantir la continuité et l’effectivité des liens de l’enfant avec chacun des parents.

Lorsqu’il se prononce sur le lieu de résidence de l’enfant et les modalités d’exercice du droit de visite et d’hébergement, le juge prend notamment en considération :

  • la pratique que les parents avaient précédemment suivie ou les accords qu’ils avaient pu conclure ;
  • les sentiments exprimés par l’enfant, lorsque celui-ci, capable de discernement, demande à être entendu par le juge ;
  • l’aptitude de chacun des parents à assumer ses devoirs et respecter les droits de l’autre ;
  • le résultat des expertises éventuellement effectuées, tenant compte de l’âge de l’enfant ;
  • les renseignements recueillis dans les éventuelles enquêtes sociales et contre-enquêtes.

Lorsque l’intérêt de l’enfant le commande, il pourra ordonner que le droit de visite du parent chez qui ne réside pas l’enfant soit exercé dans un espace de rencontre qu’il désignera. Pour refuser un droit de visite et d’hébergement à l’un des parents, le juge est tenu de constater l’existence de motifs graves.

La médiation comme solution en cas de conflit

La garde alternée

Les parents peuvent, d’un commun accord, convenir de la résidence alternée de l’enfant ; le plus fréquemment, l’enfant résidera une semaine chez l’un des parents, puis une semaine chez l’autre parent.

La résidence alternée implique que les domiciles des parents soient proches et que le changement de résidence soit dans l’intérêt de l’enfant et ne perturbe pas sa scolarité. Ils saisiront le juge aux affaires familiales afin que celui-ci homologue leur accord.

À la demande de l’un des parents ou en cas de désaccord entre eux sur le mode de résidence de l’enfant, le juge peut ordonner à titre provisoire une résidence alternée dont il détermine la durée. Au terme de cette durée, le juge statuera définitivement sur la résidence de l’enfant, soit en alternance au domicile de chacun des parents, soit au domicile d’un seul parent.

Le juge peut aussi ordonner une médiation afin qu’un dialogue puisse s’établir entre les parents et que la résidence alternée de l’enfant chez chacun de ses parents devienne possible.

Les changements de situation justifiant une révision

La pension alimentaire

La contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants, sous forme de pension alimentaire, est déterminée par le juge en fonction des ressources et charges de chaque parent ainsi que des besoins de l’enfant. Les revenus incluent les salaires, les allocations et les revenus du patrimoine, tandis que les charges comprennent le loyer, les impôts, les frais de santé, etc.

Le juge utilise une grille de référence pour harmoniser les montants, mais chaque cas reste unique. La pension alimentaire est révisable annuellement et lors de changements significatifs dans les circonstances des parents ou de l’enfant.

Simulateur de pension alimentaire

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Le rôle du cabinet d’avocat dans votre démarche

Le changement de nom

La demande de changement de nom fait partie des démarches prises en charge par Maître Hélène POULOU. Elle doit être justifiée par un motif légitime. Dans cette démarche, l’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire. Elle reste cependant recommandée et s’avère indispensable pour justifier le bien-fondé de votre demande.

Le cabinet d’avocat à Bordeaux s’occupe de l’intégralité des formalités, afin que votre demande aboutisse. Maître Hélène POULOU vous assiste à chaque étape, depuis la collecte des pièces nécessaires jusqu’à la rédaction de requête, en passant par les démarches liées à la publication du changement de nom au Journal Officiel. Son assistance permettra de finaliser la transcription du changement de nom une fois votre demande acceptée.

Droit de l'adoption

Les droits et obligations liés à l’adoption


La filiation et l’adoption

L’adoption est un moyen de créer un lien de filiation entre l’adopté et l’adoptant, avec les droits et les obligations que cela implique. Il existe deux types d’adoption : l’adoption simple et l’adoption plénière.

Adoption simple

Dans ce cas, l’enfant adopté maintient son lien de filiation avec ses parents biologiques. La démarche n’a ainsi aucune incidence sur la filiation existante, mais permet néanmoins de créer une filiation parallèle avec la famille adoptive. La procédure est beaucoup moins exigeante et ses conséquences beaucoup moins radicales que pour l’adoption plénière.

Adoption plénière

Si l’adoption est plénière, elle est irrévocable. Elle rompt alors tout lien de filiation entre l’enfant et ses parents de naissance. Le divorce n’a par exemple aucune incidence sur les liens de filiation ou sur les droits de succession de l’enfant adopté. Une fois le jugement prononcé, l’enfant dispose d’un nouvel état civil et bénéficie de tous les droits relatifs à son nouveau statut.

Droits et obligations des héritiers dans une succession conflictuelle

Le droit des successions

La perte d'un proche, parent, conjoint, enfant — est une épreuve.

Malheureusement, il arrive parfois qu’à cette épreuve s’ajoutent des conflits dans le cadre du règlement de la succession. Il n’est pas rare que les enfants ne parviennent pas à s’entendre entre eux ou encore avec leur belle-mère ou leur beau-père, conjoint survivant de leur parent décédé. Il arrive que vous ne parveniez pas à sortir de l’indivision née au décès de votre proche.

Il est souvent question de libéralités, de rapports, de donations, de donation-partage, de testament, de legs, de réductions, d’atteinte à la réserve, de quotité disponible, parfois aussi malheureusement de détournements.

L’intervention d’un avocat à vos côtés permettra de débloquer une situation à l’arrêt depuis plusieurs mois. Si aucune solution ne peut être trouvée, il pourra être nécessaire de saisir le Tribunal Judiciaire pour que soit tranché le différend qui vous oppose aux autres personnes venant à la succession et que soit ordonnée l’ouverture des opérations, compte, liquidation et partage de la succession.

Le Tribunal Judiciaire est aussi compétent pour trancher des difficultés en lien avec un testament : que vous en contestiez l’authenticité, que vous souhaitiez son interprétation ou que vous souhaitiez qu’il soit tout simplement exécuté et que cela pose difficulté, Maître POULOU vous assistera.

Votre avocat en droit de la famille à Bordeaux et Saint-Jean-de-Luz

Accompagnement personnalisé en droit de la famille

Pour toute affaire en droit de la famille à Bordeaux ou Saint-Jean-de-Luz, Maître Hélène Poulou vous accompagne avec écoute et expertise. Que ce soit pour un divorce, une garde d’enfant ou un partage de patrimoine, n’hésitez pas à contacter votre avocat pour un accompagnement personnalisé.

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